Codex Urbanus

codex-urbanus-itselfNuit après nuit, les pages d’un étrange bestiaire se tournent sur les murs de béton de Paris. D’improbables chimères défilent, telles des enluminures médiévales, pour créer la surprise et le rêve au sein de la ville, avant d’être très rapidement recouvertes par les services de nettoyages de la Mairie.

Codex Urbanus décline ses créatures mutantes sans fin, conscient de l’aspect éphémère de leur vie, comme une vanité urbaine.

Au-delà du bestiaire, l’art de Codex Urbanus s’exprime aussi sur des murs plus complexes, où d’antiques symboles apparaissent sur des fonds dorés, comme des icônes religieuses. Et parfois même, ce sont des dessins à l’encre de chine ou des toiles sur fond de peinture anti-graffiti qui sont montrées au rythme des expositions dans différentes galeries.

S’il n’a pas à proprement de formation artistique, Codex Urbanus a toujours dessiné à la marge, dans ses cahiers de cours, sur ses notes de réunion, sur des papiers volants. C’est quand il a cessé de travailler dans le monde de l’entreprise qu’il a fallu trouver un exutoire au manque créatif. Rapidement, c’est en vandale qu’il a assouvi sa soif d’art, suivant les exemples de bien des artistes du graffiti et du street art avant lui.

Aujourd’hui, de Montmartre aux galeries de Street Art, l’art de Codex Urbanus s’exprime sous des formes différentes, et participe de la personnalité diverse et foisonnante de la scène de l’art urbain parisien…

Bienvenue dans le monde de Codex Urbanus !